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AMBIENTE,CONFRONTATION CULTURELLE

14 avril 2009

pratique élitiste réapropriée par la culture urbaine

STREET GOLF Le golf a muté, il ne se limite plus à des greens hors d'atteinte pour les non initiés. Il a muté et arrive sur le plus grand terrain de sport: la rue. Ce nouveau sport appelé tantôt street-golf , tantôt crossgolf ou encore urbangolf est une sorte de cross over urbain entre golf et et culture street. Le crew Urban-trees fût l'un des premiers à pratiquer ce sport en France pour le faire évoluer jusqu'à ce qu'il est aujourd'hui. Symbole de ce sport le crew évolue au rythme de ce que l'on peut appeler la street culture, qui ne demande qu'à grandir. street_golf_5
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14 avril 2009

Quelques artistes sur le thème de l'ambiante

Lévéque1 Parce qu'il laisse s'exprimer l'émotion et n'impose pas au visiteur un discours formaté et uniquement intellectuel, Claude Lévêque est certainement l'un des artistes français actuels les plus attachants, s'il n'est pas le plus doué. L'installation Le Grand Sommeil, présentée actuellement au Mac/Val de Vitry-sur-Seine, en est un beau témoignage. Trouvétatiana_trouve près avoir passé son enfance à Dakar, elle poursuit ses études d'art aux Pays-Bas et à la villa Arson de Nice. Opérant principalement par installations, elle se consacre à partir de 1997 à une seule œuvre, le Bureau d'activités implicites (BAI) pour lequel elle met en place des constructions miniatures ou, depuis 2006, des maquettes de « lieux implicites » dénommés Polders (lieux de travail déserts, studios d'enregistrements et bureaux vides). Posés à même le sol ou fixés au mur, les éléments qui les composent s'adaptent à l'espace réel en même temps qu'ils suggèrent donc un autre espace. Ils peuvent se nicher dans les recoins d'une pièce, être placés au milieu de celle-ci ou contre un mur. Par ailleurs, Tatiana Trouvé a également développé une série de Modules, banques de sons reconstituant tous les espaces où elle a du attendre : Module d'attente, Module administratif, Module de grève, etc. Ann Veronica Janssensesad_a_v_janssens_500Les moyens et les formes d’Ann Veronica Janssens sont minimaux, l’effet délicat. C’est ce qui fait la force de son art, il est une solution formelle apportée à des préoccupations sensorielles, solution formelle qui s’impose sans violence, ni contrainte. Ses pièces refusent les effets spectaculaires et les éléments monumentaux, et trouvent une justesse dans leur simplicité structurelle qui permet un rapport émotionnel direct à l’œuvre et à l’espace. Le critique Hans Theys parle, à propos de l’œuvre d’Ann Veronica Janssens, d’humilité : « L’humilité c’est la justesse du regard. Ne voir ni trop ni trop peu. Essayer de voir les choses à leur place. Ne pas interférer. L’humilité, en art, se traduit par des interventions nécessaires, économes de moyens, qui sont adaptées à l’environnement. » Nos sens l’auront sans doute perçu avant notre raison, l’art d’Ann Veronica Janssens est une subtilité. Mathieu Merciermathieu_mercier_sans_titre_2003_2006Opérant principalement par installations, il se consacre majoritairement aux objets du quotidien, via des ready-made inspiré par Marcel Duchamp. Fasciné par les chiffres et les lettres, il réalise des travaux dans lesquels ces derniers occupent une place centrale. En outre, il n'hésite pas à utiliser des matériaux non nobles (mélaminé, aggloméré, plexiglas) comme support de ses oeuvres, interrogeant l'uniformisation de nos sociétés contemporaines et se posant en héritier du mouvement minimaliste. Isolant les objets ainsi réalisés de tout contexte décoratif ou meublant, il en ôte tout caractère utilitaire afin de se consacrer uniquement à leur aspect artistique. Olafur eliasonOlafurEliasson_TheWeatherProject_smallOlafur Eliasson n'est pas un artiste traditionnel. Ses œuvres les plus connues ne peuvent pas être accroché à un mur et ne pas impliquer de peinture ou d'un appareil photo ou la sculpture matériaux. Eliasson crée ce que l'on sait que l'installation technique. Cette forme d'art moderne, non conventionnelle peut être décrite comme l'art que les spectateurs doivent marcher à travers ou autour de l'expérience. Installation d'art est généralement créée pour un espace particulier, que ce soit dans un musée ou à l'extérieur dans un champ, et pour une période de temps. Il ne peut pas être détenue par des collectionneurs ou des musées: il existe pour un temps, puis il est descendu. Il ne peut pas être conservé pour les générations futures, sauf par le biais de mots et de photographies. Eliasson, les oeuvres de faire usage des éléments naturels, y compris la lumière, l'eau, le feu et le bois, et souvent il combine ces éléments pour recréer l'intérieur de l'extérieur, produisant des effets tels que la chute d'eau ou une salle d'arc-en-ciel. L'artiste a été d'afficher ses oeuvres pour le public depuis le milieu des années 1990, en obtenant un nombre toujours plus grand parmi les amateurs d'art suivants. Avec The Weather Project (2003) Eliasson a trouvé son public encore plus large, capturant l'imagination de millions de personnes. L'exposition est ouverte au Turbine Hall de la Tate Modern musée en Octobre 2003. Dans le premier mois seulement, six cent mille visiteurs ont participé, à la fin de Décembre, ce nombre passé à un million. Selon Sebastian Smee du Daily Telegraph, Eliasson a créé certaines des plus excitante, qui donne à réfléchir, et vivant des œuvres d'art partout dans le monde au cours des dernières années. " Guillaume Leblonparisart_14_kerghenec_Leblon_p_1759Un simple muret redessine l’espace, et change les règles implicites de déplacement. Un lampadaire interroge la sculpture. Un regard amusé sur l’art, entre salon de vente de mobilier improbable et austérité d’une esthétique moderniste.
14 avril 2009

L'art urbain s'invite dans un haut lieu de la culture

L'art urbain s'invite dans un haut lieu de la culture, pour une exposition événement. Jusqu'au 26 avril dans la nef du Grand Palais. En 2009, la question de savoir si le tag est bel et bien un art ou une détérioration du bien public est un faux débat. Tout le monde (ou presque) fait aujourd'hui la différence entre les gravures injurieuses sur les vitres des métros et des RER, et les véritables fresques de certains artistes graffeurs. Mais il est vrai que l'association entre cet art sauvage et éphémère, et le monument national qu'est le Grand Palais peut paraître antinomique. Pourtant, la nef du Grand Palais, éclairée à la lumière du jour, se prête parfaitement à cet emploi, avec ses murs de briques bruts et ses structures métalliques. La nef ressemble même étrangement à l'atelier de Boulogne-Billancourt d'Alain-Dominique Gallizia où les graffeurs ont été invités à réaliser les œuvres de cette exposition. En demandant à 150 graffeurs du monde entier de peindre sur une toile, l'objectif du collectionneur Alain-Dominique Gallizia était de leur offrir un support durable. Les toiles ont toutes été faites selon un même principe de triple unité : un même format (une double toile horizontale de 180 x 60 cm), un même thème (la signature de l'artiste à droite et un sujet libre sur l'amour à gauche) et, si possible, un même lieu ouvert aux artistes (l'atelier du collectionneur). Sur le mur de la nef du Grand Palais, les toiles sont exposées dans un ordre chronologique, d'après la date où les artistes ont commencé à tagger. Et l'ensemble est homogène, du style des premiers graffeurs de la fin des années 80 (Bando, BO130, Toxic) aux plus jeunes d'entre eux (Nunca, Fridriks), très coloré et difficile de dire autrement, vraiment beau. Leurs tags dialoguent réellement avec les formes d'art plus reconnues : pop-art, surréalisme ou abstraction géométrique. On reconnaît du Mondrian, du Kandinsky, du Pollock chez certains gaffeurs. Un art contestataire se prostitue pour obtenir une reconnaissance au même titre que basquiat le TAG ou encore ce que l'on appelle le "vandale"est décontextualisé, et passe de la rue au prestigieux musé. "Le Grand Palais" expose l'art urbain. tag_grand_palais_5Des graffiti au Grand Palais ? Des tags dans un monument historique ? Ceux qui pourraient croire à une mésalliance entre « l’art sauvage » et ce fleuron du patrimoine français se trompent et connaissent en réalité mal l’histoire du monument. Car sous son imposante et classique façade en pierre, l’édifice de verre et d’acier est depuis ses origines en 1900 le temple de l’avant-garde. De surcroît, tout au long du vingtième siècle, la Nef s’est faite vitrine de l’innovation grâce à ses salons devenus mythiques : Salon de l’auto, de l’aviation, des « arts » ménagers !
14 avril 2009

O'Doherty

Sculpteur et écrivain irlandais, de son nom natif Patrick Ireland est un artiste conceptuel qui réalise des installations. Après avoir émigré aux États-unis en 1957, il change son nom en Brian O’Doherty suite au massacre du Bloody Sunday de 1972, qui devient son nom d’artiste. Parallèlement il devient critique d’art à New York. O'Doherty a défini l'espace d'exposition comme espace sacral, hostile à la présence et aux désirs du corps : l'espace sacré de la cathédrale est transformé par le travail de l'artiste en espace d'art. Inside the White Cube : The Ideology of the Gallery Space (publié aux éditions University of Califormia Press en 2000) réunit trois essais inédits en français de l'artiste, historien et romancier Brian O'Doherty, initialement parus dans des numéros de Artforum en 1976. À travers cette étude, l'auteur développe une analyse critique du régime autonome de l'art hérité de la tradition moderniste. L'art, en effet, ne peut se suffire à lui-même qu'une fois isolé des sphères politiques et sociales. Or l'espace d'exposition moderne, considéré comme un espace neutre - ce que Brian O'Doherty nomme "White Cube" - est précisément ce qui octroie une telle séparation, c’est le résultat de l'assimilation idéologique de l'espace d'exposition comme non-lieu, comme espace neutre : l'œuvre, confinée dans les murs blancs de la galerie ou du musée, soustraite aux données spatio-temporelles, se trouve ainsi mise à distance de toute réalité sociale ou politique, d'une possible convergence historique.Brian_O_Doherty
14 avril 2009

La Galerie,le musé un espace valorisant qui dénature parfois l'oeuvre.

Basquiat produit un art contestataire bestial et sauvage,issu de la rue et de ses méandres. Même si cette énergie est véhiculée à travers sont oeuvres elle ne se déploie pas aussi bien sur les murs d'un galerie aseptisée que sur les murs de la ville, eux même témoins d'un climat sociale. On peut alors parler de décontextualisation et d'anachronisme. L'oeuvre inscrite dans le temps et l'espace et décontextualisé vers un monde fictif intemporel. l'oeuvre semble alors être amputée de sa raison d'être,tronquée de moitié, visible a travers un filtre intellectuel inadapté.BASQUIAT_1996_diaporama_portrait Basquiat image d'une confrontation culturelle
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14 avril 2009

de la contre culture à la culture élitiste il n 'y a qu'un pas

de la contre culture à l'avant garde il n'y a q'un pas et c"'est souvent le cas lorsqu'il s'agit de contre culture artistique car les consommateur de cet art sont souvent instruit et bourgeois. Il y a même un interdépendance entre "l'élite culturelle", consommatrice et la "contre culture", productrice. Basquiat issu de la contre culture se verra invité a des vernissage opulent et au commerçant.15basquiat_30 J.M Basquiat Il commença comme artiste de rue peignant des graffitis, et devint ensuite un artiste d'avant-garde très populaire et pionnier de la mouvance dite "underground". Son style était très original, nerveux, violent et énergique.
14 avril 2009

culture stratifiée

Si la distinction entre les formes d'art propres aux classes populaires et d'autres formes d'art propres aux élites cultivées est assez générale dans les sociétés stratifiées, la notion même d'art populaire n'apparaît qu'au XVIIIe siècle en Europe. La culture populaire est la culture du peuple, par opposition à une culture élitiste qui ne toucherait qu'une partie aisée et instruite de la population Le concept même d'art populaire renvoie à des pratiques artistiques différentes et variées : citons par exemple la bande dessinée, l'art naïf, l'art brut, le graffiti, le tag. David Lachapelle, un artiste inspiré du pop art et populaire.7
14 avril 2009

Bourdieu

bourdieu Pierre Bourdieu (1930-2002) est un sociologue français devenu, à la fin de sa vie, par son engagement public, l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Sa pensée a exercé une importante influence dans les sciences humaines et sociales, en particulier sur la sociologie française d’après-guerre. Sociologie du dévoilement, elle a fait l’objet de nombreuses critiques, qui lui reprochent en particulier une vision déterministe du social.
14 avril 2009

Selon BOURDIEU

« Le culte de la culture populaire n'est, bien souvent, qu'une inversion verbale et sans effet, donc faussement révolutionnaire, du racisme de classe qui réduit les pratiques populaires à la barbarie ou à la vulgarité : comme certaines célébrations de la féminité ne font que renforcer la domination masculine, cette manière en définitive très confortable de respecter le « peuple », qui, sous l'apparence de l'exalter, contribue à l'enfermer ou à l'enfoncer dans ce qu'il est en convertissant la privation en choix ou en accomplissement électif, procure tous les profits d'une ostentation de générosité subversive et paradoxale, tout en laissant les choses en l'état, les uns avec leur culture ou leur (langue) réellement cultivée et capable d'absorber sa propre subversion distinguée, les autres avec leur culture ou leur langue dépourvues de toute valeur sociale ou sujettes à de brutales dévaluations que l'on réhabilite fictivement par un simple faux en écriture théorique. » — Pierre Bourdieu, Méditations pascaliennes, Seuil, 1997
14 avril 2009

On ne peut pas opérer de distinction entre art de l'espace et art du temps

kaprow_portrait Allan Kaprow
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