Lévéque
Parce qu'il laisse s'exprimer l'émotion et n'impose pas au visiteur un discours formaté et uniquement intellectuel, Claude Lévêque est certainement l'un des artistes français actuels les plus attachants, s'il n'est pas le plus doué. L'installation Le Grand Sommeil, présentée actuellement au Mac/Val de Vitry-sur-Seine, en est un beau témoignage.
Trouvé
près avoir passé son enfance à Dakar, elle poursuit ses études d'art aux Pays-Bas et à la villa Arson de Nice. Opérant principalement par installations, elle se consacre à partir de 1997 à une seule œuvre, le Bureau d'activités implicites (BAI) pour lequel elle met en place des constructions miniatures ou, depuis 2006, des maquettes de « lieux implicites » dénommés Polders (lieux de travail déserts, studios d'enregistrements et bureaux vides). Posés à même le sol ou fixés au mur, les éléments qui les composent s'adaptent à l'espace réel en même temps qu'ils suggèrent donc un autre espace. Ils peuvent se nicher dans les recoins d'une pièce, être placés au milieu de celle-ci ou contre un mur.
Par ailleurs, Tatiana Trouvé a également développé une série de Modules, banques de sons reconstituant tous les espaces où elle a du attendre : Module d'attente, Module administratif, Module de grève, etc.
Ann Veronica Janssens
Les moyens et les formes d’Ann Veronica Janssens sont minimaux, l’effet délicat. C’est ce qui fait la force de son art, il est une solution formelle apportée à des préoccupations sensorielles, solution formelle qui s’impose sans violence, ni contrainte. Ses pièces refusent les effets spectaculaires et les éléments monumentaux, et trouvent une justesse dans leur simplicité structurelle qui permet un rapport émotionnel direct à l’œuvre et à l’espace. Le critique Hans Theys parle, à propos de l’œuvre d’Ann Veronica Janssens, d’humilité : « L’humilité c’est la justesse du regard. Ne voir ni trop ni trop peu. Essayer de voir les choses à leur place. Ne pas interférer. L’humilité, en art, se traduit par des interventions nécessaires, économes de moyens, qui sont adaptées à l’environnement. » Nos sens l’auront sans doute perçu avant notre raison, l’art d’Ann Veronica Janssens est une subtilité.
Mathieu Mercier
Opérant principalement par installations, il se consacre majoritairement aux objets du quotidien, via des ready-made inspiré par Marcel Duchamp. Fasciné par les chiffres et les lettres, il réalise des travaux dans lesquels ces derniers occupent une place centrale. En outre, il n'hésite pas à utiliser des matériaux non nobles (mélaminé, aggloméré, plexiglas) comme support de ses oeuvres, interrogeant l'uniformisation de nos sociétés contemporaines et se posant en héritier du mouvement minimaliste. Isolant les objets ainsi réalisés de tout contexte décoratif ou meublant, il en ôte tout caractère utilitaire afin de se consacrer uniquement à leur aspect artistique.
Olafur eliason
Olafur Eliasson n'est pas un artiste traditionnel. Ses œuvres les plus connues ne peuvent pas être accroché à un mur et ne pas impliquer de peinture ou d'un appareil photo ou la sculpture matériaux. Eliasson crée ce que l'on sait que l'installation technique. Cette forme d'art moderne, non conventionnelle peut être décrite comme l'art que les spectateurs doivent marcher à travers ou autour de l'expérience. Installation d'art est généralement créée pour un espace particulier, que ce soit dans un musée ou à l'extérieur dans un champ, et pour une période de temps. Il ne peut pas être détenue par des collectionneurs ou des musées: il existe pour un temps, puis il est descendu. Il ne peut pas être conservé pour les générations futures, sauf par le biais de mots et de photographies.
Eliasson, les oeuvres de faire usage des éléments naturels, y compris la lumière, l'eau, le feu et le bois, et souvent il combine ces éléments pour recréer l'intérieur de l'extérieur, produisant des effets tels que la chute d'eau ou une salle d'arc-en-ciel. L'artiste a été d'afficher ses oeuvres pour le public depuis le milieu des années 1990, en obtenant un nombre toujours plus grand parmi les amateurs d'art suivants. Avec The Weather Project (2003) Eliasson a trouvé son public encore plus large, capturant l'imagination de millions de personnes. L'exposition est ouverte au Turbine Hall de la Tate Modern musée en Octobre 2003. Dans le premier mois seulement, six cent mille visiteurs ont participé, à la fin de Décembre, ce nombre passé à un million. Selon Sebastian Smee du Daily Telegraph, Eliasson a créé certaines des plus excitante, qui donne à réfléchir, et vivant des œuvres d'art partout dans le monde au cours des dernières années. "
Guillaume Leblon
Un simple muret redessine l’espace, et change les règles implicites de déplacement. Un lampadaire interroge la sculpture. Un regard amusé sur l’art, entre salon de vente de mobilier improbable et austérité d’une esthétique moderniste.